Le Panda

L’objectif de ce projet était de découvrir la modélisation 3D en reproduisant un objet du quotidien. J’ai choisi un attrape-poils en forme de panda, un objet simple en apparence mais intéressant pour comprendre comment traduire en volume des formes douces et compactes. Ce choix m’a permis de travailler autant la précision du modelage que la création de matériaux procéduraux, tout en proposant une mise en scène artistique proche d’un rendu publicitaire.
Vue artistique de l'objet

Le processus

La modélisation a été entièrement réalisée dans Blender, chaque élément débute à partir d’un cube que j’ai ensuite extrudé, biseauté et reformé progressivement. J’ai utilisé des modificateurs comme Mirror pour garantir une symétrie parfaite, et Subdivision Surface pour obtenir des volumes lisses et contrôlés. Une fois la modélisation terminée, j’ai créé deux matériaux procéduraux directement dans le Shader Editor. J’ai également produit un rendu artistique en jouant sur différents éclairages doux, des couleurs saturées et une composition centrée, afin de mettre en valeur l’objet comme dans une campagne produit.
Vue orthographique de l'éponge panda, vue de face, de coté et d'arrière

Les matériaux

Pour reproduire la texture de l’éponge, j’ai conçu un matériau procédural basé sur un Voronoï 3D combiné à plusieurs nœuds mathématiques. L’idée était de simuler des alvéoles irrégulières en jouant sur la densité, le seuil, et la multiplication des valeurs pour obtenir des zones plus ou moins opaques. La matière poreuse est apporté par le mélange de Volume Scatter et Volume Absorption, qui permettent d’apporter de la profondeur au matériau. Ce matériau est intéressant car il réagit fortement à la lumière : plus l’éclairage est latéral, plus les alvéoles apparaissent. C’est un bon exemple de texture entièrement procédurale qui donne une sensation de volume interne, sans aucune image importée.
Pour le plastique du panda, j’ai créé une texture plus subtile, inspirée des micro-granulés présents sur le plastiques moulé de l’objet. J’ai de nouveau utilisé un Voronoï, mais combiné cette fois à un ColorRamp et à un Bump pour générer un grain très fin. Le mélange permet d’obtenir un plastique légèrement satiné, ni trop brillant ni trop mat. Ce matériau est riche sans être lourd visuellement : il apporte un réalisme discret, perceptible surtout dans les plans rapprochés, et rend l’objet moins “parfait”, donc plus crédible.